Ce week end avec quelqu'un d'autre n'a rien donné. N'en parlons plus. Comme toi, je voulais être fixée, être certaine d'avoir fait le bon choix. Pardon de t'avoir fait cela. Je voulais aussi que tu sentes à quel point j'ai souffert pendant ces vacances. C'est idiot, je le sais. Parce que tu ne sauras jamais à quel point tu m'as fait mal.
Nous sommes fait l'un pour l'autre. C'est effrayant. Tout est beau avec toi, même moi. Mais j'ai peur de ta peur. Il est insupportable que je ne sois pas la seule personne de ta vie. Je hais ton passé qui encombre mon avenir.
J'aimerais que toute cette douleur serve à quelque chose. Pourquoi ne me fais-tu pas confiance? Tu crois qu'on s'aime uniquement parce que c'est compliqué? En ce cas vaut mieux se quitter. Je préfère être malheureuse sans toi qu'avec toi.
Ce que nous faisons est impardonnable. Cessons de nous torturer. Il est criminel de ne pas se dépêcher d'être heureux quand on en a enfin l'occasion. Nous sommes des monstres envers nous même. Allons nous continuer longtemps comme ça? Pour faire plaisir à qui? C'est ignoble de faire autant de peine à soi-même et aux autres, pour rien. Personne ne nous reprochera d'avoir saisi notre chance.
Ceci sera vraiment ma dernière lettre. Je n'en peux plus de jouer au chat et à la souris. Je suis abattue, fourbue, à tes pieds, attendant le coup de grâce. A partir d'un certain niveau de douleur, on perd tout orgeuil. Je ne t'écris pas pour te demander de venir. Je t'écris pour te prévenir que je serais toujours là. Un geste de toi et nous fondons quelque chose. Pas de gestes de toi et je suis toujours là, quelque part, sur la même planète que toi, à t'attendre. Je t'aime à la folie. Je n'ai envie que de toi. Je ne pense qu'à toi. Je t'appartiens corps et âme. "
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