Tu tombes, tu te relèves.
Jusqu'au jour où tu crèves.
J'voulais m'tirer, mais j'me tire plus
J'vis à l'envers, j'aime plus ma rue,
J'avais cent ans, j'me r'connais plus
J'aime plus les gens depuis qu'j't'ai vue
J'veux plus rêver, j'voudrais qu'tu viennes
Me faire voler, me faire je t'aime.
Mais tu n'es pas là, et si je rêve tant pis
Quand tu t'en vas j'dors plus la nuit
Mais tu n'es pas là, et tu sais, j'ai envie d'aller là-bas
La fenêtre en face et d'visiter ton paradis.
Le problème dans tout ça c'est que je n'arriverais plus jamais à aimer quelqu'un comme toi. Je t'aimais. Tu m'as détruite. Et, parfois ton indiférence me blesse encore. Tu crois qu'il est possible que je t'aime encore?
On sort, on boit, on rit et on oublie. On oublie qu'en dehors de ça, on est rien. Et que même dans ces moments là, on ne vaut pas grand chose. C'est dur d'ouvrir les yeux. Alors on se ment à soit-même, un peu, et puis on ment aux autres aussi, beaucoup... trop ? On arrive plus à distinguer la réalité du mensonge, il est trop tard. C'est pas qu'on est malheureux, c'est juste qu'on est perdu. C'est juste qu'au fond, à la place des sentiments, il n'y a plus qu'un vide qu'on tente en vain de combler. Alors on boit, on rit, et on oublie que nos rires sonnent faux. Et parfois on pleure aussi, mais même ça, ça sonne creux. Mais c'est une spirale dans laquelle on est embarqué, dont on arrive pas à s'échapper. Et les gens ne comprennent pas, même nous on ne comprend pas... Alors qu'est-ce qu'on peut y faire ?